lundi 3 mai 2010

En chemin

En dehors des grosses villes comme Dakar, l'asphaltage n'est pas légion au Sénégal. Mais une bonne route bitumée de 266km et une ligne de chemin de fer de 263km rendent malgré tout l’accès facile aux régions de Thiès, Louga et Saint-Louis.

Sur la route mangée par le sable de la brousse toute proche.... le paradis des véhicules en tous genres : des carcasses de taxis anonymes dont l'âge ne s'affiche même plus au compteur, des mini-vans dont on ne dénombre plus les passagers... Sans oublier les chèvres et les bonbonnes de gaz, arnachées sur le toit.

Bringuebalants, ils ont la mauvaise habitude de chalouper sur la seule voie goudronnée qui relie un village à un autre. A chaque tournant, le clignotant est de rigueur. Sur les bas-côtés de la route, à proximité des dromadaires et des chèvres qui paissent dans des étendues désertiques, des conducteurs de charettes à cheval se partagent la piste avec les pietons. Infatiguables.
 

Pas de feux rouges, pas de signaux de signalisation... Ici, règne la loi de la débrouille.

Nous quittons donc Dakar pour rejoindre le Nord du pays, point de départ de nos visites dans les comunautés de Louga et Saint-Louis.

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