Education : un défi


Entre paysages luxuriants et étendues arides parsemées de baobabs centenaires, le Sénégal est un carrefour d’ethnies et de traditions contribuant à la richesse culturelle du pays. Les touristes ne s’y trompent pas.

Mais derrière la carte postale, les défis restent nombreux pour la population qui continue de souffrir du manque d’accès à l’éducation et d’infrastructure sanitaires et sociales décentes. Si le Sénégal a accompli de remarquables progrès dans le domaine des droits de l’enfant au cours de la dernière décennie, le chemin à parcourir reste long avant que le pays ne surmonte tous les obstacles à la pleine réalisation de ceux-ci.

Le pays doit donc investir dans sa jeunesse, qui représente 50% de la population, et surtout dans l'éducation car le taux d'analphabétisme bride fortement son développement, s'il veut s'en sortir et limiter, voire stopper, l'émigration forcée de nombreux jeunes.

Il y a une dizaine d’années, le gouvernement sénégalais lançait sa politique nationale de Développement Intégré de la petite enfance (DIPE), inspirée entre autres par les centres d’éveil communautaires créés par Plan.

Le principe du DIPE : travailler de manière indissociable sur la protection, la santé/nutrition et l’éducation des enfants. Malgré les efforts et les progrès accomplis ces dernières années, le pays manque de moyens pour donner écho dans la pratique à cette approche intégrée pourtant prometteuse.

En effet, 91% des 0-6 ans n’ont pas accès aux crèches et écoles maternelles. Depuis 1999, Plan met en place et soutient des structures préscolaires pour la prise en charge des plus jeunes.